L'interview de Jo sur son site officiel : c'est quand même inquiétant son genou, j'espère de tout coeur que c'est juste 1 surchauffe!
Pour la première fois de votre carrière, vous avez cédé face à Gaël Monfils...
Je tiens à dire que Gaël a fait un super match. Désormais, il joue beaucoup plus près de sa ligne. En ce qui me concerne, j'ai eu de bons passages. Je lui ai fait faire quelques aller-retours. Le tennis est là. Reste à savoir si le physique va suivre. Les journalistes se sont montrés insistants et j'ai dû reconnaître que j'avais fait avec les moyens du bord.
C'est à dire?
J'ai ressenti une douleur à mon genou gauche en début de match. Je ne sais pas trop quoi dire à part que je sens un petit truc... Je vais passer par la case examens à Paris et j'en saurai un peu plus lundi. De toute façon, un check up avec le docteur Montalvan était prévu. Comme ce sont des tendons, les douleurs sont souvent diffuses. C'est compliqué de dire si c'est comparable à ce que j'avais ressenti à Wimbledon. Il faut être optimiste
Vous semblez assez fataliste...
Au départ, la nature a distribué les cartes et elle a décidé que j'allais être un peu blessé. Mais je m'estime heureux: après mon hernie discale, j'aurais pu ne jamais rejouer au tennis! Lorsque j'ai repris en Asie début octobre, il y avait un risque de trop tirer sur la machine mais en même temps je suis un peu obligé de forcer si je veux être compétitif. Je n'ai pas la prétention de pouvoir taper Djokovic et Troicki en finale de la coupe Davis en n'ayant rien fait pendant trois semaines. Si je ne suis pas prêt, je m'effacerai automatiquement de cette sélection. Ce sera pour le bien de la France.